Mon avis : Quand j’ai lu le résumé, j’ai tout de suite eu envie de découvrir ce livre. Il n’y a pas à dire le résumé est intriguant et sur moi il a eu l’effet es-conté, c’est à dire me pousser à le lire. Et une chose est sur, c’est que je n’ai pas été déçue.
Ce livre est complémentent inclassable. Il faut le dire j’ai quand même dû le ranger dans une catégorie dans le blog mais ça a été bien compliqué de choisir dans laquelle et surtout, Les chroniques d’un avatar ne peut pas être réduit à un simple thriller. Et pour cause, ce livre imaginé par Jean Benjamin Jouteur est emplit de fantastique, de paranormal, d’une grande part de psychologie et de technologie. Alors oui, j’ai choisie de le classer dans la catégorie thriller parce que c’était pour moi le genre qui ressortait le plus mais ce n’est pas l’unique. C’est donc un livre déstabilisant pour les premières pages mais on finit très rapidement à s’habituer à ce genre inclassable. Je vous conseille donc d’être ouvert d’esprit pour vous lancer dans ce livre parce qu’il ne ressemble à aucun autre.
J’ai dévoré ce livre très rapidement, j’avais besoin de savoir la fin parce que je l’avoue, j’ai eu du mal à imaginer la fin comme j’ai souvent l’habitude de le faire avec les autres romans. Mais je n’ai pas réussis avec Les chroniques d’un avatar, je n’ai pas pu faire d’hypothèse alors je me suis laissée bercer par la plume de Jean Benjamin Jouteur et par son imagination débordante.
J’ai beaucoup aimée l’alternance de chapitres courts. On a en parallèle Coralie qui est soignée dans un hôpital psychiatrique et qui nous raconte son histoire et de l’autre, son père, détruit par les événements qui n’est plus que l’ombre de lui même. Ce qui m’a put justement, c’est de pouvoir avoir accès au deux cotés de la tragédie : la tireuse enfermée et la victime. Mais c’est encore une fois bien plus compliqué que ça, et si Coralie n’était pas la tueuse ?
La problématique du livre est la distinction entre le réel et le virtuel. Si Coralie, cette jeune fille surdouée est le personnage humain alors Asuna, la belle jeune femme est son avatar virtuel. Mais est-ce que la frontière est aussi claire ? C’est ce que je n’ai eu de cesse de ne demander tout au long de ma lecture, qui est vraiment la jeune fille enfermée dans un hôpital psychiatrique ? Coralie ? Asuna ? Et par conséquent, étant donné que je ne savais pas trop si je pouvais me fier à Coralie, je ne suis plutôt méfiée d’elle et je ne me suis pas identifiée à elle même si je dois le dire, elle m’a parfois touchée et émue. Pour une fois ce problème d’identification ne m’a pas dérangée puisque c’est justement pour moi le but de l’histoire, ce méfier, ne plus trop savoir, se perdre entre les deux alter ego.
Question ambiance, on est plutôt dans quelque chose de triste et parfois un peu effrayant. Alors pourquoi triste ? Tous simplement parce quant on n’est pas dans l’hôpital psychiatrique avec Coralie, on est avec son père qui passe son temps à fumé et à boire et qui vit dans la maison familiale qui a été le théâtre d’un drame. Oui pas très rose tous ça mais diablement intéressant. Coralie nous raconte aussi son adolescence qui n’est pas vraiment des plus réjouissante. Et pourquoi effrayant ? Bon ben déjà un asile quoi, c’est pas ultra réconfortant comme lieu mais le plus effrayant, c’est quand même ce monde virtuel où tuer est le maître mot.
La fin est juste INCROYABLE, je ne l’avais pas vu venir, honnêtement j’attend la suite avec grande impatience même si l’auteur m’a donné la confirmation qu’il n’était pas encore écrit. Il va donc falloir que je prenne mon mal en patience.
Alors si vous êtes un lecteur ouvert d’esprit, qui aime les thrillers, et le fantastique alors ce livre vous plaira. Mais surtout oubliez ce à quoi vous avez toujours cru parce que le virtuel pourrait bien devenir réel !